Questions Hors-Jeu:
Comment avez-vous connu le forum ? Par un cousin psychanalyste gonzo, qui officie ici sous l’identité de Simon Hurt.
Pourquoi avez-vous choisi ce personnage ? Parce qu’un journaliste taré, maniaco-dépressif et parangon de vérité, ça me plait comme personnage (non, une copie de Spider Jerusalem n’est pas à l’ordre du jour, Cecil est juste très inspiré…). Je ne connais pas assez le bat-verse pour me risquer à jouer un personnage des comics, et ça ne m’intéresse pas vraiment de le faire. Je préfère essayer de développer mes propres créations.
Connaissez-vous bien votre personnage ? Assez oui…
Avez-vous lu le background du forum ? Effectivement.
Avez-vous lu le règlement ? De même.
Nom du personnage: Cecil « Cockroach » Rusk
Citation: « Excusez-moi monsieur le président, juste une dernière question avant que vos charmants gorilles ne m’éclatent la gueule en off : Est-ce que le financement de votre campagne n’aurait pas été mieux employé à vous payer de nouveaux cheveux ? »
Faction: Aucune je pense.
Tranche d'âge: Adulte.
Apparence: Cecil est un homme de quarante ans, petit et fin, aux cheveux châtains qui commencent à tomber de l’avant de son crâne et aux yeux noisettes et dissymétriques. Dormant peu, mangeant mal et fumant beaucoup, son visage commence à être marqué par le peu de soin qu’il apporte à son organisme. La seule habitude à peu près saine qui lui permette de ne pas voir son début de bedaine se développer outre mesure consiste à faire de longs joggings pour décompresser.
Il s’habille de manière urbaine, avec juste assez de recherche pour ne pas se faire refouler dans certains lieux de standing où son métier le force à aller, dans des tons sombres.
Personnalité: Cecil est une teigne, une tique, un cafard, d’où ce charmant surnom. Il travaille pour le Gotham Globe et pour certains sites web comme Slate, proposant au public des articles d’analyses politiques et sociétales subjectifs et incisifs, parfois même un peu trop. Rusk est un homme qui n’a jamais cessé d’être hyperactif, il lui faut toujours s’occuper. Son cerveau fonctionne par cycle d’exaltation et de dépression depuis qu’il est adolescent. Il à tendance à céder la violence physique dans certaines phases, ce qui lui vaut une vie plutôt solitaire.
Cecil adore la politique, il adore surtout la décortiquer avec intransigeance et mettre mal à l’aise ses acteurs, conscient que ces gens ne dirigent les Etats Unis qu’en surface, et que les réformes successives ne sont que des rustines administratives. Il aime Gotham également, mais avec tendresse. Rusk aime laisser penser qu’il déteste le genre humain, ce qui est évidemment faux. Il aime l’ordre, il aime admirer la fourmilière qu’est Gotham, et rêve parfois, sans vraiment se l’avouer, d’une ville où il ferait bon vivre. C’est en partie pour ça qu’il n’est jamais entré en croisade contre Batman. Il ne manque par contre jamais une occasion d’allumer Superman.
Cecil fume des cigarettes industrielles, ne se nourrit que de sandwiches et de conserves et passe ses journées à traverser la ville, un énorme téléphone en poche avec lequel il prend des photos et note ses impressions. Il consomme également les femmes, mais de la même manière qu’il pratique le jogging. S’il couche c’est uniquement pour l’endorphine.
Professions: Journaliste, éditorialiste et essayiste.
Capacités: Une maitrise en sociologie, un diplôme de journaliste et la carte de presse qui va avec, une plume acérée, une pile conséquente de petits carnets à secrets d’autrui, une habileté au tir correcte, de bonnes jambes, une solide culture générale et un charme racé.
Histoire du personnage: Cecil est né à Gotham, un jour de juillet, en plein orage. Son père était la plupart du temps chômeur, ou s’occupait de tâches ingrates pour les caïds qui se succédèrent dans le bloc ouest du Devil’s Square, et sa mère était infirmière. Autant dire que les Rusk ne roulaient pas sur l’or.
Les premières années de sa vie furent sommes toutes normales pour un gamin de ce coin de la ville, c'est-à-dire d’une innocence très violente. Gotham n’est pas le meilleur endroit où grandir.
Une fois adolescent, Cecil commença à s’éloigner de la vie du Square. Ses parents avaient assez économisé pour envoyer leur unique enfant dans une école privée bas de gamme, mais sommes toutes assez loin du quartier. Là le jeune homme découvrit en même temps les filles, le rock et les médias. A cette époque les Falcone régnaient en tyrans sur Gotham, ce qui rendait chaque bulletin d’information télévisé bien plus exaltant que n’importe quoi d’autre aux yeux du futur journaliste. Il suivait les attaques de banques et autres règlements de comptes comme on suit une série télévisée, les vies des truands qui en étaient les protagonistes n’avaient de secrets pour lui, et ce que la télévision ne pouvait lui apprendre, il allait le glaner en ville.
Sa passion morbide pour la pègre se tarit un peu deux ans avant l’université, quand il découvrit enfin le sens du mot journalisme, après un genre d’exercice de vie citoyenne inventé par un professeur paresseux qui demanda à ses élèves de tenir un journal de la classe pour ne pas avoir à préparer de cours lui même. Cecil ne participa pas à ce journal pour cause de renvoi, mais la machine était lancée, et son choix de carrière défini. Avec ambition, Cecil Rusk se dévouerait corps et âme au journalisme d’investigation.
Il avait été renvoyé car il avait surpris, appareil photo jetable à la main, le directeur du lycée tromper sa femme avec une prof de math. L’affaire n’aurait pas pris autant d’ampleur s’il n’avait pas voulu convaincre le professeur d’éducation civique de publier la photo avec ses mains plutôt qu’avec des mots.
Sa première année de fac fut tumultueuse, sa seconde première année plus sérieuse. Il rencontra une fille qui l’assagit, ou du moins qui lui fit comprendre qu’il existe d’autre moyen de canaliser son énergie. Il décrocha ses diplômes, quitta la fille en question puis gravit peu à peu les échelons du monde des médias écrits à Gotham.
C’est à vingt six ans que Cecil, nouveau journaliste titulaire au Gotham Globe, entendit pour la première fois parlé du Batman. Il n’y crût pas une seconde. Un abruti en cape noire qui tabasse les criminels et les suspends aux réverbères ? Et puis quoi encore ?
Puis, au fur et à mesure que le chiroptère faisait son nid à Gotham, Rusk commença à comprendre ce que ce personnage de roman pulp surréaliste pourrait faire de la ville. Le premier article qui le fit sortir de l’anonymat fut justement le premier papier pro-Batman à être publié dans le Gotham Globe. Au vu de la déferlante médiatique qui s’en suivit, Rusk depuis évite de parler des super héros dans ses articles. Sauf pour dire du mal de Superman, qu’il appelle le « républicain à plumes ».
Après avoir mis au jour des malversations de cadres supérieurs de Wayne Enterprises reliés au gang du Pingouin dans un livre, Cecil devint assez riche et influent pour être libre de faire ce qu’il voulait de sa carrière.
Une fois le tremblement de terre passé, Rusk travailla en immersion à un livre sur les principaux gangs de Gotham, qu’il abandonna tant la proximité de tellement de truands et de Tarés à cette période-ci devenait néfaste pour sa santé. Le nom du Batman était omniprésent, et Cecil est depuis intimement persuadé que Batman avait quelque chose à voir avec la Guerre des Gangs.
Rusk se refuse à travailler sur le chevalier noir de trop près. Il n’a pas envie de saper le travail de l’homme qui se trouve sous le masque en fouinant trop loin, et de son point de vue, la vie des simples mortels élus à des postes d’importance est assez intéressante pour ne pas se risquer à recevoir une visite du chiroptère.
Cecil continue désormais son travail de journaliste, harcelé par son rédacteur, courtisé et haï par les instances politiques et judiciaires de Gotham, accro à l’adrénaline et à une certaine idée de la vérité.
Commentaire: Rien à signaler msieu l’agent.