Harvey Dent/Two-Faces

Nom du personnage: Harvey Dent

Alias: Two-Faces

Citation: "La Justice est aveugle, c'est pour cela qu'elle se repose sur quelqu'un qui peut voir les deux côtés de l'espèce humaine."

Faction: Gang de Two-Faces

Tranche d'âge: Adulte

Apparence en civile: Toujours vêtu d'un costume trois pièces bicolore (blanc et noir), Harvey Dent prend toujours soin de son apparence. Il port une chevalière frappée d'une balance équilibrée à l'index de sa main droite. Ses cheveux son impeccablement coiffé même s'ils ont une couleur différente, noir à droite et blanchâtre à gauche. Son visage gauche, meurtrit, exhibe une chair à vif et chacun de ses sourires se transforme en une grimace inquiétante. Ses yeux d'un brun profonds reflètent chacun à leur manière sa double personnalité. Haut de son mètre soixante-quinze, Harvey profite souvent de sa stature (peu musclé mais nerveuse) pour imposer le silence dans son groupe.

Personalité: Harvey Dent partage son corps entre ses deux personnalités, d'un côté siège l'ancien procureur, toujours prêt à répandre la justice et le bien autour de lui, de l'autre, son double maléfique, le verso de la pièce qu'il est, toujours prompt à la colère et la punition. Harvey résout ses conflits intérieurs et chacune de ses décisions en utilisant la pièce de son feu père. Il se place cependant bien loin des criminels et conçoit ses actions comme des services rendus à la Justice partir loin de Gotham. Dernier représentant de l'ordre, il n'accepte pas la présence de justicier en collants dans ses affaires et compte bien vaincre la criminalité de Gotham par ses propres moyens, dussent-ils être eux-mêmes à la limite des lois de l'Homme.

Profession: Chef de gang, ex-procureur.

Capacités: Harvey Dent ne prévaut que par les hommes qui l'entourent et son révolver bicolore qui ne quitte l'intérieur de sa veste que pour résoudre le jugement de sa pièce.

Histoire du personnage:

Nous reposons ici notre histoire, non pas pour que celle que l'on écrit d'ordinaire avec un grand "H" et qui a déposé son voile le plus noire sur notre jadis belle cité, mais pour que notre mémoire puisse se délester d'un poids qui aujourd'hui pourrait entraver le retour de la Justice à Gotham.

Notre jeunesse fut probablement d'un ennui mortel en comparaison des évènements qui ébranlèrent le reste de notre existence. Nos parents nous aimèrent d'un amour tendre et juste et ne s'opposèrent jamais à notre aspiration, je dis "notre" même si en ce temps nous pouvions dire "ma", celle d'être avocat, notre père nous offrit son porte-bonheur au moment de partir pour l'université, une pièce d'argent frappée du sceau de la justice à deux faces, cette fameuse pièce avec laquelle il nous avait apprit à ne jamais faire confiance à quiconque nous proposait de nous plier aux règles du hasard, s'il savait aujourd'hui que le hasard était finalement le meilleur juge de la nature de l'Homme, il serait certainement peiné.

Nos études virent l'émergence de notre force; face à des camarades qui s'étaient contentés de naître et dont le plus grand effort fut celui de hurler le jour de leur naissance, nous redoublâmes d'effort, tandis qu'ils brandissaient le flambeau Ô combien honteux de la servitude face à l'argent, nous restions implacables. Ce fut cette période de flagellation de la part de mes camarades que nous devinrent deux à partager ambition et corps. Il fallait être fort, et surtout percevoir la noirceur dans le coeur des Hommes, chose que seul il était impossible à faire, toujours obscurcit par des préjugés et des conventions, il fallait aller outre. Major de promotion fut le premier pas d'une brillante carrière, une carrière qui allait devoir affronter des démons bien pire que les hordes de riches héritiers oisifs. Gotham City, ville de notre naissance, sombrait lentement dans les bras de la pègre et du crime organisé, aussi nous lancâmes-nous dans la course au poste changeant et risqué de procureur général.

Le poste ne fut pas difficile à obtenir des mains d'une population qui criait au crime, à l'injustice et au secours. Nous saisissâmes l'occasion de résoudre tous les problèmes d'une seule traite, erreur de jeune débutant bien mal avisé. Les Falcones furent les premiers à subir les sentences qu'ils avaient trop souvent repoussé. Leur efficacité réduite, leur influence anéantie, nous avons commis l'erreur de croire que seul la Justice avait le privilège et l'avantage du Phénix, car une nouvelle famille avait ressuscité des cendres des Falcones: les Maronis. Mais fier de nos premières réussites et toujours unis dans notre volonté, nous avons décidé d'entrer en chasse face à cette vermine toujours plus maligne et rusée. Enfin nous attrapâmes l'un d'entre eux et disposions des preuves nécessaire à l'accomplissement de notre but.

Le procès commença comme chacun de ceux que nous étions sûr de gagner, comme si la vie n'était rien d'autre qu'un jeu, mais nous n'étions pas préparé à ce qu'un tricheur vienne perturber notre ordre établit. La scène est aujourd'hui aussi clair que si nous l'avions vécu la veille. L'homme, aussi souriant qu'un accusé en connaissance de cause et qui voyait déjà se dresser les portes du pénitenciers se leva devant un juge dont la réaction fut à la hauteur de sa corruption. Le policier qui devait le surveiller s'avéra être un homme des Maronis, l'accusé brandit la fiole de verre bleuté, et nous aspergea de son contenu. Nous n'eûmes qu'un réflexe, celui de tourner notre visage.

La brûlure avait été si vive qu'elle nous arracha un hurlement et la déchirure de cette trahison acheva l'harmonie de notre être. Nous rouvrîmes les yeux à l'hôpital face à un médecin au sourire que nous avions déjà vu, de ces sourires que l'on sert au proche d'une victime tuée, ou pire, violée et laissée pour morte. Dans un premier temps nous fûmes sujet à des sautes d'humeur selon notre médecin, mais comment pouvait-il juger et prendre du recul alors qu'il n'avait aucune idée de la souffrance physique et morale d'un défenseur de la Justice qui avait payé son engagement total de la pire des façons! Le criminel en jugement avait été libéré et déjà dans les bas-fonds l'on se moquait bien de Harvey Two-Face!

Seul dans notre chambre nous nous disputions sans cesse, nous ne trouvions aucun accord. Un beau matin, l'on nous amena un miroir et un médecin nous proposa une greffe de peau... Une vision d'effroi nous glaça le sang, mais nous comprîmes rapidement qu'il ne fallait plus s'aveugler, le miroir reflétait un physique en adéquation parfaite avec notre esprit. Mais intérieurement, nous nous déchirions, nous avancions arguments sur argument, comment reparaître devant un tribunal avec un tel visage, mais comment faire face à l'adversité si le moindre obstacle nous effraie?

Puis nos affaires nous ont été rendues. Dedans gisait solitaire la pièce de mon père, chargée de désillusion. Nous la saisissions à l'unisson et à l'aide de la fourchette de notre plateau repas, nous la réduisions à notre état, une face parfaitement reconnaissable et l'autre défigurée. Des larmes ruisselèrent sur nos joues et brûlèrent notre visage comme de l'acide.

Notre harmonie disparut, la raison vaincue par la fatale destinée qui avait été la nôtre, nous nous réfugiâmes dans les bras de la dernière puissance juste et impartiale de ce monde : le hasard.
Nous lancâmes dans cette chambre d'hôpital, pour la première fois, cette pièce et elle retomba sur son côté défiguré.

Le lendemain nous disparaissions de l'hôpital, corps et biens. Monter un gang dans un ville rongée par la corruption et la pauvreté fut d'une facilité déconcertante, nul besoin de long discours, nul besoin de paperasse kilométrique.

La Justice ne se donnait plus les moyens de faire valoir sa loi et ses règles, alors il fallait lui en substituer une autre, qui ne laisserait plus le crime impuni. Mais plus nous nous vengions et plus notre idéal se corrompait. Nous avons baigné l'épée de la Justice dans la sang qu'elle n'aurait jamais due verser. Mais le hasard ne faisait pas de quartier, certains criminels survivaient, d'autres non, mais l'entente du nom de Harvey Two-Face était unanimement reconnu comme celui d'un criminel. La vérité nous frappa et je décidais de reprendre le dessus sur lui, la face caché de mon être qui perdit au terrible pile-ou-face que nous avons fait.

Puis vînt le chaos. Gotham City révéla au monde entier sa face cachée, celle qu'il lui serait à jamais reprochée. Persuadé que la Justice ne pourra revenir par notre seul effort, nous nous alliâmes au "Blue Boy" de Gordon, ces policiers, prêt à tout pour conserver leur travail, des Hommes selon notre cœur et qui nous permirent de rapidement nous faire une place au détriment de nos pires ennemis. Le Pingouin, malfrat sans vergogne était le remplaçant d'une mafia à bout de souffle, il était notre cible, notre rival et à jamais le réceptacle de notre haine, il incarnait à lui seul le sinistre phœnix que pouvait être la criminalité.
Notre bras fut digne de la Justice et nous frappâmes sans relâche, surtout débarrassé d'un justicier moralisateur qui n'avait connu de la Justice que sa silhouette.

Mais notre faiblesse ne vint ni de notre esprit ni de notre force, mais d'un organe que nous pensions à jamais réduit au silence: notre cœur. Une femme, Renée Montoya, nous fit oublier par bien des manière l'apprêté de notre condition, mais notre combat subit le contre-coup de notre oisiveté soudaine! Tout cela par la faut d'un homme: James Gordon. D'une rage aveugle, nous tentâmes de l'assassiner, et nous l'aurions fait... Mais quelque chose nous l'empêcha, certains l'appel conscience, d'autre l'appel hasard, cependant, alors même qu'il était à notre merci, au bout de notre arme, nous avions l'occasion de rayer une partie de notre existence qui n'aurais jamais du voir le jour si près du but que nous nous étions fixés, nous fûmes prit de faiblesse. Une nouvelle fois l'un contre l'autre, nul argument n'aurait pu mieux nous raisonner que le cri de Montoya dans notre dos. Tombant à genoux, notre arme loin de nous, les larmes aux yeux, nous nous rendîmes compte de nos erreurs: la ville toute entière nous considérait comme des criminels alors que notre unique but avait toujours été la Justice.

Présenté très tôt au commissariat avec l'espoir d'obtenir une rédemption, l'on nous accorda une amnistie après deux ans de prison et une greffe de peau. Notre psychanalyste fut d'un soutient inconditionnel et bientôt le Batman nous refit confiance. Un beau jour cependant, la guerre des gangs terminées, nous tombâmes après quelques poursuites sur un criminel violeur. Nous l'avions à portée d'arme, mais nous n'étions pas des exécuteurs, seulement des agents de la Justice, nous devions le ramener au poste de Police, pour la quatrième fois ce mois-ci.

Un instinct que nous pensions disparut se rappela à notre souvenir et notre main entra mécaniquement dans la poche intérieur de notre veste où trônait le souvenir d'une vie terminée, conservée comme un trophée face à la criminalité qui nous avait engloutit jadis. Mais n'était-ce pas là finalement le seul juge de la nature humaine? L'esprit avait ses règles et l'instinct ne les écoutait plus, la loi tentait d'y remédier, mais cette cité, sourde et muette ne faisait rien en ce sens. Toute cette criminalité bassement bestiale allait devoir payer et Harvey s'y connaissait pour rendre la monnaie de leur pièce.

Le tintement de la pièce annonça le début de la séance. L'accusé, les yeux rivés sur son juge s'embuèrent. La pièce mit quelques secondes à retombées. Le verdict fut sans appel et la détonation de notre arme exécuta la sentence. De retour chez nous, nous hurlâmes et nous attelâmes à aire ressurgir notre vrai visage, celui qui révélait notre nature, notre complétude et notre intégralité.

Chaque douleur infligée par cette opération renforça notre volonté. Gotham City devint la ville de notre renaissance. Et si aujourd'hui ne repartons de zéro, c'est pour mieux sauver la population de Gotham des griffes de nos ennemis.

Nul autre guide que la Justice, nul autre Juge que le Hasard.



Comment avez-vous connu le forum ? Via Miss Brown

Pourquoi avez-vous choisi ce personnage ? J'apprécie les ennemis de Batman pour leur problèmes mentaux (qui pallient souvent à leur force commune) et Dent possède en lui une dualité que les autres criminels n'ont pas et, surprise général, il était libre.

Connaissez-vous bien votre personnage ? J'en connais ce que j'en ai vu au cinéma (1 film) la série animée, certains comics (mais très épars) et quelques articles dans des encyclopédies en ligne.

Avez-vous lu le background du forum ? j'y ai mis le temps, mais oui.

Avez-vous lu le règlement ? Oui

Bonsoir,

Les erreurs de ma précipitation doivent à présent être réparée.
Je m'excuse d'avance de la longueur de la fiche que j'ai rédigée, mais je me suis épanché sur un personnage à l'histoire turbulente.

Prêt à reprendre une nouvelle branlée, Harvey ?
j'ai humilié ton prédécesseur à l'aéroport une fois, je n’hésiterais pas à recommencer une seconde fois avec toi.

Bon, t'as loupé le No man's land, gars car il a eu un rôle majeur durant cette période d'après ce que je sais.

Harvey Dent\Two-Face a écrit:

Connaissez-vous bien votre personnage ? J'en connais ce que j'en ai vu au cinéma (1 film) l

Batman forever ? Mensonges ! ce film n'existe pas, n'a jamais existé, n'existera jamais. C'est une fan-fiction fait par des personnes peu fréquentables, une sorte de légende urbaine, comme Batman et Robin d'ailleurs. Joel Schumacher est un réalisateur qui n'existe pas, c'est juste le nom que prend le diable lorsqu'il veut répandre le mal sur Terre.

Sinon bienvenu Harvey, et à bientôt sur le RP.

A moins qu'il ne parle que de The Dark Knight .

Bienvenue Dent.

Bienvenue.

Que voilà une justicière observatrice.

En effet, j'ai fait une petite ellipse sur l'épisode du No Man's Land, afin d'essayer de raccourcir une fiche que d'aucun pourrait prétendre longue, mais je peux en rédiger un paragraphe si l'envie du public se fait sentir.

Pour le film, j'avais effectivement songé au Dark Knight (j'avais oublié celui de S____, mémoire sélective)

Voici le rajout dans ma fiche (je le recopie ici pour éviter des recherches dans ma fiche pour ceux ou celles qui l'ont déjà parcourue)


"Puis vînt le chaos. Gotham City révéla au monde entier sa face cachée, celle qu'il lui serait à jamais reprochée. Persuadé que la Justice ne pourra revenir par notre seul effort, nous nous alliâmes au "Blue Boy" de Gordon, ces policiers, prêt à tout pour conserver leur travail, des Hommes selon notre cœur et qui nous permirent de rapidement nous faire une place au détriment de nos pires ennemis. Le Pingouin, malfrat sans vergogne était le remplaçant d'une mafia à bout de souffle, il était notre cible, notre rival et à jamais le réceptacle de notre haine, il incarnait à lui seul le sinistre phœnix que pouvait être la criminalité.
Notre bras fut digne de la Justice et nous frappâmes sans relâche, surtout débarrassé d'un justicier moralisateur qui n'avait connu de la Justice que sa silhouette.

Mais notre faiblesse ne vint ni de notre esprit ni de notre force, mais d'un organe que nous pensions à jamais réduit au silence: notre cœur. Une femme, Renée Montoya, nous fit oublier par bien des manière l'apprêté de notre condition, mais notre combat subit le contre-coup de notre oisiveté soudaine! Tout cela par la faut d'un homme: James Gordon. D'une rage aveugle, nous tentâmes de l'assassiner, et nous l'aurions fait... Mais quelque chose nous l'empêcha, certains l'appel conscience, d'autre l'appel hasard, cependant, alors même qu'il était à notre merci, au bout de notre arme, nous avions l'occasion de rayer une partie de notre existence qui n'aurais jamais du voir le jour si près du but que nous nous étions fixés, nous fûmes prit de faiblesse. Une nouvelle fois l'un contre l'autre, nul argument n'aurait pu mieux nous raisonner que le cri de Montoya dans notre dos. Tombant à genoux, notre arme loin de nous, les larmes aux yeux, nous nous rendîmes compte de nos erreurs: la ville toute entière nous considérait comme des criminels alors que notre unique but avait toujours été la Justice."


Mais je manque à tous mes devoirs de politesse et de rudesse.

Or donc merci pour vos bienvenus et quiconque à un jour humilier Harvey Dent a joué à un jeu bien dangereux...

J'ai déjà tout inséré dans ma fiche et merci bien.

Vous n'aimez pas le mien?

Pas de soucis, j'en ai repéré un au cas où.

Allons bon! Tu vas me faire regretter d'avoir acheter une BD de DeadPool au lieu de celle de Two-Face!

En attendant, bienvenue parmis nous, dear boss. Et sinon, le nom de Janice Porter, ça te dit quelque chose?

Comment ignorer une telle femme?

Alors j'enchaîne avec ma deuxième question: t'as lut les sujets de ton prédécesseur sur le fofo?

Une réponse franche? Non.

Mais je sais que Mario l'a ridiculisé et qu'il a bousillé Noël une année et que notre conception du personnage semble être différente.

Okay...
Je veux pas te faire peur (loin de moi cette idée, c'est le boulot de Crane ça) mais j'aime autant y aller cash: Porter a eut une fille, c'est moi, t'es le père, et je bosse dans ton gang.
Voilà, voilà...

Hello, approche directe, soit.

Avant de prendre ce personnage j'ai discuté avec un autre membre du forum qui m'avait mit au fait de cela, je me suis également renseigné sur les différents membres de mon gang avant, mais l'intention était louable .

Bon, puisque que tout ça est réglé, je retourne sur mes sujets avec joie puisqu'on a à nouveau un boss dans le gang.